Dès l'âge de 4 ans, Carline Claire veut être pompière. Elle veut aussi être prof, astronaute, cowgirl, scientifique, policière, cascadeuse, médecin, détective, avocate. Mais petit problème, elle est trop timide, même pour s'approcher des gens.
À l’âge de 9 ans, grâce à sa mère, elle se retrouve dans un cours de théâtre où, entre autre, elle incarne le rôle d'une serveuse avec un accent du Sud. Et eurêka, elle arrive à parler devant pleins de gens, et même à les faire rire! Elle voit que tout cela est très bien. Carline Claire sait maintenant qu’elle veut encore être toutes ces choses... Elle veut être comédienne. Mais elle veut aussi voyager à travers le monde, écrire, et faire des films, et peut-être devenir chef dans un resto chic. |
A l’âge de onze ans, elle se retrouve sur scène pour la première fois dans le cadre du Festival Théâtre Jeunesse de l'Alberta. Elle remporte le prix de Meilleure comédienne avec un petit trophée, répliqua d'une statue des Oscars. Elle se met donc à rêver…
Nouvellement munie d'un peu de confiance et de paroles, elle fait du théâtre avec les grands; à l’Unithéâtre d’Edmonton (Seins Innocents de Inge Israel), et pour le projet de maîtrise de Jonathan Christenson, directeur artistique du Catalyst Theatre, à l’Université de l’Alberta. Un an plus tard, Radio-Canada télévision lui donne l’occasion d’être reportrice pour l’émission jeunesse Clan Destin. Elle apprend beaucoup, et s’amuse énormément. Elle voit que tout cela est très, très bien. |
À l’âge de 15 ans, elle se retrouve dans une école secondaire qui favorise les beaux-arts, la Victoria School of the Arts. Elle y fait de la radio, et étudie la danse, l’improvisation, le jeu pour théâtre, la mise-en- scène, l’écriture dramatique... Elle joue dans une comédie musicale, une tragédie grecque, des pièces canadiennes, et des pièces originales. Elle voit que tout ceci est vraiment très bien et qu’elle veut absolument être artiste.
A l’âge de 17 ans, elle s’inscrit au Hunter Gates Academy of Physical Theatre et au bout d’un an intense, ou elle fait, entre autre, du masque, du combat de scène, et beaucoup d'improvisation, et de création solo ainsi que collectif, elle reçoit un certificat en Théâtre physique style Lecoq. Elle voit que tout ceci peut être magique! |
Ayant atteint l’âge de la raison, Carline Claire saisit l’occasion de voyager le monde: Taipei, Vietnam, Australie, Nouvelle Zélande, Cambodge, Amérique latin etc. Elle voit que ceci aussi est très, très bien, même merveilleux. Elle pense brièvement à devenir bloggeuse de voyage, surfeuse ou parachutiste, mais en fin de compte, elle fait le choix sérieux d’être artiste.
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De retour de voyage, elle s’inscrit au Vancouver Film School où elle étudie le jeu pour film et télévision, et s’y épanouie comme comédienne et auteure. Ce programme intensif de douze mois lui permet d'explorer le jeu sur scène ainsi que devant la caméra, avec de telles initiatives comme le 48 HOUR FILM FESTIVAL et un masterclass avec le réalisateur Larry Kent.
Diplôme en main, elle continue son développement artistique avec l'atelier hebdomadaire de Nadine Wright au Act2 Studios. Elle se retrouve sur les planches avec le Vagabond Théâtre de Vancouver. Avec leur production de la pièce « Doubt » (John Patrick Shanley), elle est nominée aux CTC Awards dans la catégorie « Meilleure comédienne dans un second rôle » pour son incarnation de Sister James. |
En 2012, Carline Claire pose ses valises à Paris et se lance dans une vie d’artiste bohémienne. Elle discute de l’art, écrit de la poésie, boit du vin et fume des cigarettes (seulement face caméra) dans les restos et les cafés. Entourée des fantômes de Sartre, George Sand et compagnie, elle lit des poèmes d'amour et découvre les œuvres de grands écrivains comme Feydeau, Molière, de Musset, Lagarce, Koltés, et, bien évidemment, Victor Hugo.
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Pendant deux ans, elle suit des formations de théâtre à l’école Ateliers J. Moltes avec des formateurs tels qu’Igor Skreblin et Bruno Todeschini. On lui donne l’occasion de choisir et de mettre en scène des pièces au Festival le Printemps des Arts. Avec la comédienne Juliette Baucher, elle écrit la pièce Syndrome au Carré produite à l’Akteon Théâtre. Elle incarne le rôle de Lili, jeune femme bizarrement atteinte d'un syndrome où elle parle avec un accent canadien.
Avec ce même accent, on lui confie le rôle de Béatrice dans la pièce de Nature et Dépassement au Auguste Théâtre, et le rôle de La Québécoise au Théâtre Stéphane Gildas, dans la production CHUT. Toujours à Paris, elle se retrouve aussi devant la caméra dans Callback, réalisation Matthieu Brion; Au fil du temps (voix-off), réalisation Tom Guillaumot-Treppoz, La Production du Lièvre; Du coin de l’œil, réalisation Catherine Derenne, Ithaque Films; Web Story, réalisation Emilie Contensou, Taronja Productions; The Forgotten Land, réalisation Kellie Guinot; et dans le film institutionnel Laroche Posay, du Zorba Group. |
Pendant sa période parisienne, elle passe des vacances au Canada en 2015 durant lesquelles elle incarne le rôle de Alice 2 dans la pièce Alice au monde à l’envers, co-production de l’UniThéatre d’Edmonton et du Théâtre la Seizième de Vancouver. La pièce est en tournée pendant 2 mois en Colombie-Britannique et en Alberta.
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Lors de son second séjour, elle joue La Femme, le personnage principal dans la pièce Paris-Edmonton qu’elle a écrit pour le Edmonton Fringe Festival 2016.
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Depuis le mois d’août, 2017, Carline Claire habite de nouveau au Canada.
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